[Brève] En ces premiers jours d’inscriptions de vœux sur la plateforme, Elisabeth Borne, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont souhaité mettre en place un dispositif de régulation des formations.
Afin d’offrir aux jeunes des parcours clairs et qualitatifs, les formations qui présentent des pratiques commerciales mensongères et frauduleuses seront exclues de la plateforme Parcoursup.
Réguler l’enseignement privé lucratif
Le but est de retirer de la plateforme offrant des formations de l’enseignement supérieur, les offres de certains cursus privés et payants, jugés mensongers et frauduleux. Ces formations ne respecteraient pas les règles édictées par la plateforme : arnaques sur les frais d’inscription, formations fermées du jour au lendemain, acompte avant l’inscription des candidats, etc… L’enseignement privé lucratif est de plus en plus populaire mais connaît de nombreuses dérives. « Il faut une régulation qui permette d’avoir des formations de qualité parce que proposer aux étudiants des formations qui n’ont pas de valeur, c’est juste un vol déguisé », confie Philippe Baptiste aux Echos.
Exclusion des formations qui ne suivent pas les règles
La nouvelle procédure de déférencement sera mise en place pour supprimer les formations qui ne respectent pas les règles de la plateforme et pour prôner la transparence des établissements. Les formations se doivent de transmettre des informations claires aux candidats intéressés et présenter des places proposées uniquement sur la plateforme Parcoursup. Toute pression sur les candidats ou propositions de formations hors Parcoursup seront sanctionnées par le gouvernement. L’arrêté sera mis en place dès cette année afin de diminuer l’inscription des jeunes au sein de formations frauduleuses et d’arnaques déguisées en opportunité, mettant en péril leur avenir.