Dans une entreprise, la mission de l’auditeur interne est d’examiner minutieusement chaque département dans le but d’identifier les mauvaises pratiques et d’optimiser le fonctionnement global de l’organisation. Si cette carrière vous intéresse, découvrez ci-dessous le chemin à suivre pour devenir auditeur interne, ainsi que les diverses responsabilités associées à ce poste. Cette vue d’ensemble vous permettra de mieux comprendre les enjeux et les défis de cette profession dynamique au cœur de la stratégie d’entreprise.

Qu’est-ce qu’un audit interne ?

Le contrôle de gestion vise à optimiser les performances d’une entreprise, et c’est dans ce cadre que s’inscrit l’audit interne. Ce processus, également connu sous le nom d’« audit de première partie », permet à une organisation d’identifier ses faiblesses pour progresser. Il vise à assurer la maîtrise des opérations et à générer des recommandations d’amélioration. Applicable à toute structure, qu’elle soit privée ou publique, petite ou grande, l’audit interne suit des normes internationales. Cette démarche méthodique et indépendante s’effectue sous l’égide du comité d’audit et de la direction générale de l’entreprise. En offrant une vision claire des points à améliorer, le processus d’audit interne joue un rôle clé dans la stratégie de développement et la pérennité de l’organisation.

En quoi consiste le métier de l’auditeur interne ?

L’auditeur interne est chargé d’effectuer ce contrôle au sein de l’entreprise. Sa mission consiste à examiner le fonctionnement global afin d’identifier les mauvaises pratiques dans tous les services : finances, ressources humaines, informatique, relations clients, comptabilité, commercial et production. Pour collecter les informations nécessaires à son rapport, l’auditeur emploie diverses méthodes : observations, tests et entretiens avec le personnel. L’analyse de ces données lui permet d’identifier les changements nécessaires et d’élaborer un plan d’action contenant des recommandations visant à optimiser l’organisation, les procédures et le contrôle des services.

Ce rapport est transmis à la direction générale pour approbation. Une fois validés, ces conseils sont mis en œuvre. L’auditeur joue alors un rôle de facilitateur, aidant les chefs de service et le personnel à comprendre comment ces nouvelles pratiques amélioreront leur efficacité et leur productivité.

Les qualités requises pour être auditeur interne

L’exercice du métier d’auditeur interne requiert un éventail de multiples compétences variées, soulignant la polyvalence nécessaire pour exceller dans cette profession. Au premier plan figure le sens du dialogue, une qualité primordiale pour mener des entretiens efficaces et rebondir adroitement sur les propos des interlocuteurs. Cette aptitude à la communication s’accompagne nécessairement de diplomatie, permettant d’instaurer un climat de confiance propice aux échanges constructifs.

L’intégrité constitue un autre pilier de la profession. L’auditeur interne doit adhérer scrupuleusement aux règles éthiques et déontologiques, tout en conservant une objectivité sans faille dans ses analyses.

Son expertise englobe la maîtrise des techniques d’audit et de gestion de projet, ainsi qu’une compréhension approfondie des risques inhérents à l’entreprise. Ces connaissances, alliées à une grande aisance rédactionnelle et une excellente capacité d’analyse, lui permettent de produire des rapports clairs et percutants.

Enfin, la maîtrise de l’anglais s’avère indispensable dans un contexte professionnel souvent international, tout comme une solide aptitude à manipuler les chiffres et une bonne connaissance en comptabilité pour analyser efficacement les données financières.

Les formations nécessaires pour devenir auditeur interne

Pour exercer la profession d’auditeur interne, un diplôme de niveau bac+5 est exigé. Les profils les plus recherchés sont issus d’écoles d’ingénieurs, de commerce (spécialisation expertise comptable, audit, contrôle, banque-finance) ou détiennent un DSCG, un master en comptabilité, contrôle, audit, management, finance ou contrôle de gestion et audit organisationnel. Bien que les titulaires d’un baccalauréat scientifique ou technologique soient souvent attirés par ce métier, une solide formation en gestion et finance est indispensable. Les écoles de commerce proposent généralement des spécialisations en audit interne en dernière année, souvent couplées avec des modules en contrôle de gestion ou conseil. Une autre voie consiste à suivre un cursus universitaire en gestion ou économie, débouchant sur un master spécialisé.

Quel est le salaire d’un auditeur interne ?

Le salaire d’un auditeur interne varie considérablement en fonction de l’expérience et du contexte professionnel. En début de carrière, un auditeur interne débutant peut espérer un salaire brut mensuel compris entre 2 500 et 3 000 euros. Toutefois, cette fourchette peut évoluer selon le secteur d’activité, la taille de l’entreprise et les responsabilités confiées. Avec l’expérience, les perspectives salariales s’élargissent significativement. Un auditeur interne expérimenté peut ainsi percevoir jusqu’à 6 000 euros bruts par mois. Dans certains grands groupes, des rémunérations encore plus attractives, pouvant atteindre 8 000 euros, sont possibles, incluant des éléments variables et des avantages sociaux tels que les tickets-restaurant, la prévoyance et la mutuelle.

Les perspectives de carrière d’un auditeur interne

L’expérience d’auditeur interne constitue un tremplin idéal pour accéder à des postes de responsable au sein de l’entreprise, notamment en tant que directeur financier ou contrôleur de gestion. La maîtrise des processus internes, la capacité d’analyse et la connaissance approfondie des risques font de l’auditeur interne un candidat de valeur pour ces fonctions stratégiques.