Un responsable des relations institutionnelles est un véritable pont entre une organisation (entreprise, association, collectivité territoriale) et les parties prenantes (institutions publiques). Il occupe un rôle clé sur le plan stratégique : il s’agit de représenter les intérêts de l’organisation auprès des pouvoirs publics, d’influencer les décisions politiques et de maintenir une relation de confiance avec les différents acteurs institutionnels (ONG, communautés et associations commerciales). Il est l’interlocuteur auprès des ministères, des collectivités territoriales et des parlementaires. Il suit de près l’évolution de la législation et de la réglementation qui impactent son secteur d’activité en effectuant une veille parlementaire. Il communique en interne et en externe sur les enjeux institutionnels et les positions de l’organisation en menant des activités de plaidoyer et de lobbying. Découvrez la formation pour devenir responsable des relations institutionnelles.

C’est quoi le salaire d’un responsable des relations institutionnelles ?

Un responsable des relations institutionnelles perçoit un salaire brut de 3 600 euros par mois, ce qui représente plus de 40 000 euros bruts par an. Un jeune diplômé en début de carrière peut prétendre à un salaire annuel compris entre 30 000 et 40 000 euros bruts, pour un montant minimum de 2 800 euros. Un responsable des relations institutionnelles senior perçoit plus de 4 600 euros bruts par mois. La rémunération varie selon plusieurs facteurs tels que la taille de l’entreprise, son chiffre d’affaires, le nombre de clients et leur localisation. Les années d’expérience du responsable pèsent également dans la balance.

Comment devenir un bon responsable des relations sociales ?

En raison de ses fonctions principales qui sont orientées vers la promotion d’une marque auprès des institutions, le responsable doit avant tout posséder un excellent sens de la communication. La négociation et la diplomatie sont indispensables. Des connaissances de la culture politique, économique et juridique sont essentielles pour exercer. Il est également essentiel d’être rigoureux, organisé, déterminé, polyvalent et patient, de pouvoir maîtriser les délais, de savoir travailler en équipe et de connaître une langue étrangère comme l’anglais. La capacité à anticiper les évolutions et la mise en place de stratégies d’influence est un atout majeur. De plus, le responsable des relations institutionnelles doit être capable de s’adapter en raison du contexte évolutif du métier.

La formation pour devenir responsable des affaires institutionnelles

Pour exercer ce métier, une formation de niveau bac +5 est recommandée. Cependant, les bacheliers peuvent s’orienter vers un bachelor (bac +3) en sciences politiques, en droit, en relations internationales, en économie ou encore en géoéconomie pour apprendre les bases et trouver un emploi dans ce domaine. Les étudiants qui optent pour un MSc 1 et 2 en management des institutions et des affaires publiques obtiennent des diplômes qui permettent de mieux comprendre et maîtriser les rudiments nécessaires pour exercer.

Les évolutions de l’emploi dans les relations institutionnelles

Il existe plusieurs opportunités en France, en particulier avec une spécialisation en relations internationales. Intégrer la mission institutionnelle à la stratégie d’entreprise est un atout. Cela permet à toutes les parties prenantes d’en apprendre davantage sur les évolutions législatives d’un secteur. Après plusieurs années d’expérience, le responsable des relations institutionnelles peut devenir chargé de mission politique, attaché parlementaire, chargé de la communication institutionnelle ou administrateur du Sénat. Le responsable des relations institutionnelles peut exercer au sein d’une entreprise, dans un cabinet de conseil ou choisir de monter sa propre société.

À ne pas confondre avec le chargé de relations publiques :

Le rôle d’un responsable des relations institutionnelles diffère de celui d’un chargé de relations publiques. Ce dernier doit améliorer la réputation de l’entreprise, soutenir et accompagner le lancement de nouveaux produits, renforcer la confiance entre les parties prenantes et entretenir des liens avec les médias ou la presse. Il a un champ d’action plus large et ne se limite pas aux relations avec les institutions.