Le métier de chasseur de têtes consiste à recruter des cadres qualifiés pour le compte d’entreprises, souvent des professionnels déjà en poste. Ces profils sont généralement spécialisés et difficiles à identifier. Renseignez-vous sur son rôle, le salaire et les compétences requises pour exercer cette profession.

Chasseur de têtes : la définition du métier

Le chasseur de têtes, qu’il travaille pour une entreprise ou un cabinet de recrutement, a pour mission de dénicher les meilleurs potentiels dans le monde professionnel. Sa cible ? Des profils pointus et spécialisés, souvent des dirigeants et cadres supérieurs dont la rémunération annuelle dépasse généralement les 100 000 €.

Avant d’entamer ses recherches, le chasseur de têtes définit précisément le profil du candidat idéal avec l’entreprise cliente. Il maîtrise au bout des doigts les spécificités du poste à pourvoir et analyse le marché international de l’emploi, une étape déterminante pour cibler efficacement ses recherches.

Généralement spécialisé dans un secteur d’activité précis, il maintient une veille permanente sur les entreprises employant des cadres de haut niveau. Ses investigations l’amènent à sonder les managers en poste ou en recherche d’emploi, enrichissant ainsi sa compréhension du marché.

Pour identifier les candidats prometteurs, le chasseur de têtes déploie un arsenal de méthodes. Il exploite les réseaux professionnels comme LinkedIn, Xing, Twitter et Viadeo, consulte des banques de données spécialisées et mobilise son précieux carnet d’adresses. Cette recherche approfondie lui permet de repérer les profils les plus pertinents.

Une fois le candidat idéal identifié, le chasseur de têtes opte pour une approche directe et discrète. Son art réside dans sa capacité à persuader le candidat de l’intérêt de l’offre qu’il présente. L’ultime étape de sa mission consiste à mettre en relation le candidat et l’entreprise, dans l’optique de pourvoir le poste pour lequel il a été mandaté.

Quelles formations suivre pour devenir chasseur de têtes ?

Plusieurs parcours permettent d’accéder au métier de chasseur de têtes. Bien que certains professionnels puissent s’y orienter grâce à leur expérience en entreprise sans suivre de formation spécifique, il est souvent recommandé d’acquérir les compétences nécessaires pour ce poste, proche de celui de DRH. Les formations de niveau Bac +5, comme celles proposées par les IEP (Instituts d’Études Politiques), les universités ou les écoles de commerce, offrent des cursus adaptés. Parmi eux, un MBA en management, un master gestion des ressources humaines, ou encore un master en psychologie du travail. Il est également possible de suivre des études en sociologie ou en sciences sociales, ou encore un master technique en lien avec le secteur de la consultation.

Quelles sont les qualités d’un chasseur de têtes ?

Le chasseur de têtes, en tant que gestionnaire d’un portefeuille clients, doit maîtriser l’art des relations humaines. Son excellent relationnel lui permet de naviguer avec aisance entre les attentes des entreprises et les aspirations des candidats.

Dans un monde professionnel en pleine mutation, les bonnes capacités d’adaptation du chasseur de têtes sont mises à l’épreuve quotidiennement. Il doit anticiper et répondre aux besoins évolutifs des entreprises, tout en restant à l’écoute des tendances du marché de l’emploi.

La preuve d’empathie est un autre atout majeur dans ce métier. Elle permet au chasseur de têtes de comprendre les motivations profondes des candidats, facilitant ainsi le processus de recrutement. Cette qualité, couplée à un solide sens de la négociation, lui donne les outils nécessaires pour convaincre les talents de rejoindre les entreprises clientes. La dimension internationale du recrutement exige également une maîtrise de l’anglais, ouvrant la voie à des opportunités de placement à l’échelle mondiale.

Quel est le salaire d’un chasseur de têtes ?

Le métier de chasseur de têtes offre un salaire généralement compris entre 4 000 € et 7 000 € bruts par mois, soit entre 50 000 € et 75 000 € bruts annuels. Ce salaire peut varier en fonction de la complexité des missions et des responsabilités assumées.

Évolution de l’emploi pour un chasseur de têtes : perspectives de carrière

Après plusieurs années d’expérience, un chasseur de têtes peut se tourner vers des fonctions de consultant, de responsable sourcing, de responsable recrutement ou de responsable des ressources humaines (RRH). Il peut également envisager de devenir directeur des ressources humaines (DRH).