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Étudier à l’étranger : les différents systèmes éducatifs  

Étudier à l'étranger : les différents systèmes éducatifs  

L’enseignement supérieur est un passage généralement incontournable pour les étudiants des quatre coins du monde. Offrant les compétences clés avant l’entrée dans la vie active, les systèmes éducatifs sont pour autant assez différents en fonction de la culture et de la place qu’un pays accorde à l’éducation et au monde du travail. 


Envie de partir faire des études ou un semestre à l’étranger ? Plusieurs notions importantes sont à prendre en compte pour connaître ce qui caractérise chaque système éducatif. 

Inspiré des idées des Lumières, le système éducatif français s’axe sur l’idée que renforcer les connaissances est fondamental pour progresser. La place de la théorie est donc très ancrée en France. Le système éducatif est dit centralisé car il est régulé par des organismes comme le ministre de l’Éducation nationale. Les universités proposent donc le même enseignement, avec trois types de cours : des cours magistraux (CM), des travaux dirigés (TD) et des travaux pratiques (TP). Concernant les programmes, la France s’organise selon l’architecture européenne avec le système LMD (Licence-Master-Droit).

L’enseignement supérieur français s’ouvre vers l’international et devient très attractif pour les étudiants étrangers, qui prônent sa qualité d’enseignement. Tandis que la France continue de soutenir les cours magistraux, la pratique se développe au sein des universités. Le système d’enseignement tend à trouver un équilibre entre la théorie et la pratique. L’objectif est de développer des compétences plus techniques chez les étudiants, davantage liées au monde professionnel dans lequel ils évolueront par la suite. 

Populaire auprès des étudiants français, le système britannique est l’un des plus reconnus au monde pour ses qualités d’enseignements et ses universités prestigieuses. En Grande-Bretagne, les universités et les collèges sont devenus les seules institutions axées sur l’enseignement supérieur, et présentent deux formations. L’undergraduate, l’équivalent de la licence, permet d’obtenir, en 3 ou 4 ans, un Bachelor Degree. Une formation supérieure professionnelle en 1 ou 2 ans est aussi à disposition pour les étudiants intéressés (équivalent du BTS ou du DUT). Ils obtiendront alors un Higher National Diploma (HND) qui permet d’entrer dans le monde professionnel ou de poursuivre ses études.

Les études postgraduate (deuxième et troisième cycle) proposent des masters et des doctorats. Les masters, programmés en deux ans, se divisent en deux catégories : le MA (Master of Arts) et le MSc pour les masters scientifiques. Le doctorat se préparer pendant deux ans, après l’obtention du master. En Grande-Bretagne, les étudiants ont plus de choix que les Français dans leurs cours. Ils ont le droit de changer de spécialisation durant l’année et les cours optionnels sont monnaie courante. Le modèle britannique favorise l’apprentissage actif, le travail d’équipe, les présentations et les travaux de groupe. Un investissement important est demandé, notamment d’excellentes notes scolaires afin d’intégrer une université. 

De l’autre côté de l’Atlantique, 4 500 établissements accueillent les étudiants américains et étrangers. L’enseignement supérieur américain est dit décentralisé, à l’inverse de la France, les établissements bénéficient d’une large autonomie de fonctionnement. Une liberté qui s’observe sur plusieurs points, que ce soit au niveau des programmes, des méthodes d’enseignement, du recrutement des enseignants ou du régime des examens. Les notes américaines sont aussi beaucoup moins sévères et basées sur un système de lettres A, B, C ou D. Certains établissements sont publics contrôlés par l’État, d’autres sont privés dépendant d’églises ou d’associations.

Il existe deux cycles d’études aux États-Unis : undergraduate et graduate. Au sein de l’undergraduate, deux chemins sont possibles : préparer un associate degree (durée deux ans) ou un parcours plus général, le bachelor degree (durée 4 ans). Une fois ces années réussies, le cycle graduate est à portée de main, pour préparer un Master (diplôme de 1 à 3 ans). Les masters dans l’enseignement supérieur américain sont très spécialisés. Par la suite, le PhD est un doctorat qui comporte au moins deux ans de cours avant de faire sa thèse. 

Aux États-Unis, les compétences pratiques sont souvent plus valorisées que les diplômes eux-mêmes. La relation élèves-professeurs est aussi plus souple. Souvent présenté comme un modèle d’inspiration, les universités américaines se situent sur des immenses campus. L’ambiance de l’enseignement américain est très axé sur la culture, les activités extra-scolaires, le sport, par exemple. Par conséquent, les frais de scolarité sont généralement très coûteux aux États-Unis, ils s’échelonnent entre 15 000 $ à 20 000 $ pour les établissements les moins chers. Les étudiants internationaux peuvent se tourner vers des bourses afin d’espérer vivre le rêve américain.

Les pays scandinaves attirent de nombreux étudiants, pas forcément pour leurs températures négatives, mais bien pour leurs cursus de qualité, souvent réalisés dans la langue de Shakespeare. Les universités sont majoritairement publiques dans ces régions et le schéma d’études correspond au système européen (LMD). Le modèle éducatif est centré sur l’inclusivité et sur le développement de l’élève et de l’apprentissage actif. La relation élève-professeur se caractérise par des échanges souvent moins formels que la France et les débats sont plus présents. Les pays nordiques sont célèbres pour la performance de leur éducation, comme la Finlande, qui prône l’autonomie et la liberté créative dans son programme. 

Envie de faire cap vers le Danemark, la Finlande, ou la Suède ? Les universités sont gratuites pour la plupart et la culture nordique pousse à donner confiance aux élèves. L’éducation continue est valorisée dans ces pays et reprendre des études est très courant. Dans les pays nordiques, où la formation duale est très présente, théorie et pratique sont reliées. À l’école professionnelle, les étudiants apprennent les bases théoriques, tandis qu’en entreprise, ils mettent leurs connaissances en pratique. Les systèmes éducatifs des pays nordiques favorisent les évaluations continues plutôt que des examens finaux afin de réduire la pression des étudiants.

De plus en plus d’étudiants se tournent vers le vaste continent asiatique pour aller étudier et enrichir leurs expériences de formation. Au centre des relations commerciales du monde, apprendre sur le continent asiatique peut permettre de se familiariser avec cet environnement complexe, où la technologie de pointe et les programmes de rechercher sont majeurs.

Les pays asiatiques possèdent des traditions fortement ancrées, qui se répercutent sur les systèmes d’enseignement. La création d’un solide réseau professionnel international attire de nombreux étudiants étrangers vers la Chine. De multiples formations s’offrent aux étudiants dans les villes chinoises, quatre cycles sont disponibles : le dazhuan pour une formation professionnalisante en deux ans, le benke équivalent à la licence, le suoshi équivalent au master et le boshi équivalent du doctorat.  


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Les systèmes éducatifs étrangers.

Diversification de l’enseignement supérieur : L’enseignement supérieur est devenu un passage obligé pour les étudiants dans le monde entier, mais les systèmes éducatifs du monde varient significativement en fonction de la culture et de l’histoire de chaque pays. Cette diversité reflète les valeurs et les priorités de chaque société.

Système éducatif français : Le système français, centralisé et axé sur la théorie, propose des programmes organisés en cycles LMD (Licence-Master-Droit). Bien que l’enseignement du pays européen est reconnu pour sa qualité, il tend à privilégier la théorie au détriment de la pratique.

Modèle britannique : Le système britannique est hautement respecté, avec des universités renommées. Les étudiants du Royaume-Uni bénéficient d’une plus grande flexibilité dans le choix de leurs cours et d’un apprentissage actif, favorisant le travail en équipe et l’interaction avec les enseignants.

Approche nordique : Les pays nordiques se distinguent des autres systèmes éducatifs du monde par leur modèle inclusif, axé sur l’apprentissage actif et sans frais de scolarité pour la plupart des étudiants. Ils privilégient une approche duale, combinant formation théorique et pratique en entreprise, et utilisent des évaluations continues qui ont pour rôle de réduire la pression sur les étudiants.

Système asiatique en pleine expansion : En Asie, le nombre d’établissements d’enseignement supérieur augmente. Le système chinois offre diverses formations, et les universités attirent des étudiants internationaux grâce à la reconnaissance de leurs diplômes dans le monde entier, renforçant ainsi leur réseau professionnel.