Stage de seconde : à quoi ça sert et comment bien le choisir ?

L'utilité du stage de seconde

Le stage de seconde approche à grands pas et vous ne savez pas vers quel métier vous diriger ou comment aiguiller votre enfant ? Nous allons vous donner de précieux conseils.


Un stage est un véritable atout qui permet de se constituer une première expérience à mettre en valeur sur son CV. Un futur parcours professionnel peut même découler de ce choix. Mais alors que certains jeunes gardent un excellent souvenir de ce stage et souhaitent poursuivre dans cette voie, pour d’autres, cela permet d’ouvrir les yeux sur un métier qui ne sera finalement pas celui imaginé.

Oui, malgré ce que l’on peut entendre, le stage de seconde est important. Obligatoire, il doit être pris au sérieux par le lycéen, car il constitue sa première expérience et sa première approche du monde professionnel. Cela lui permet également de nouer contact avec le monde de l’entreprise et d’avoir pour la première fois, durant quelques jours, des collègues autour de lui.

Au-delà du fait de découvrir un métier, son fonctionnement, ses avantages et inconvénients, ce stage permet au lycéen d’être en immersion, de gagner en autonomie, en assurance et de prendre une bonne dose de confiance en soi.

À la fin de cette période de deux semaines, le stagiaire saura s’il a envie d’exercer ce métier découvert ou si au contraire, il doit réfléchir à un tout autre secteur. Le plus important est de lui faire comprendre qu’il peut viser haut, réaliser ses rêves et qu’il a autant de chances de décrocher le stage de ses rêves que n’importe qui. Ce premier pas dans la vie active servira à coup sûr de motivation pour s’accrocher et travailler encore plus assidûment au lycée.

Au-delà du nom de l’entreprise qui peut être plus ou moins connue ou reconnue, il est important que l’élève soit bien encadré par un maître de stage qui a pour mission de le faire participer et de l’inclure dans la vie de l’entreprise. Quoi qu’il en soit, postulez dans un domaine ou un secteur qui vous plait, pour lequel vous avez déjà une certaine affinité. Renseignez-vous sur les entreprises autour de chez vous, essayez de vous intéresser aux différents métiers qui pourraient vous correspondre. Écoutez-vous et faites le point sur vos envies.

Pour maximiser ses chances de décrocher un stage, mieux vaut s’y prendre le plus tôt possible. De nombreux jeunes envoient leurs demandes en même temps, au dernier moment, et les recherches peuvent vite devenir un réel casse-tête. Pour trouver une entreprise, n’hésitez pas à en parler autour de vous, à faire fonctionner le bouche-à-oreille… Il ne faut pas hésiter à envoyer des candidature spontanées dans diverses entreprises pour maximiser ses chances d’avoir une réponse positive. Si vous ne recevez pas de retour dans un premier temps, ce n’est pas grave. Il faut être persévérant, ne pas se décourager et croiser les doigts pour avoir une réponse positive.

Si malgré toutes vos recherches vous n’arrivez pas à trouver d’entreprises, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre établissement scolaire. Ils ont probablement des contacts et vous mettront en relation avec des associations ou structures spécialisées dans la recherche de stage pour les jeunes.

Ce stage d’observation de seconde dure deux semaines. En 2024, il se déroule du 17 au 28 juin. Une durée à la fois courte le temps de tout assimiler, mais longue si le jeune s’ennuie ou ne s’épanouit pas dans son stage.

Grâce à ce stage d’observation, certaines idées de métiers se sont bien concrétisées. C’est le cas de Célia, qui a trouvé une place à la radio France bleu Vaucluse. « J’ai choisi ce stage car je voulais être journaliste, donc j’ai toqué à toutes les radios afin de voir en quoi consistait vraiment ce métier. Ce stage m’a vraiment confortée dans ce que je voulais faire et aujourd’hui, c’est mon job », sourit-elle fière de son parcours.

Beaucoup en déplacement, elle avait eu l’occasion de faire de belles découvertes durant cette semaine d’observation. Pour d’autres, ce n’était malheureusement pas le cas. Manon rêvait de devenir vétérinaire. Mais, durant son stage, elle n’a pas été réellement en contact avec les animaux : « J’ai seulement fait le ménage et posé des étiquettes en clinique vétérinaire… Je ne me suis absolument pas sentie au contact du métier, je n’ai pas eu de tâches intéressantes à faire. »

Quant à Estève, il ne savait pas du tout vers quelle profession se tourner, ni ce qui était possible d’envisager. « J’ai donc fait de la mise en rayon, de la vente, du conseil… À l’issue de ce stage, j’ai compris que les boutiques avaient une dimension commerciale et un service client. Cela ne m’a pas déplu, ça m’a plutôt permis de prendre confiance en moi, mais au final j’ai fait du droit », développe-t-il.