Référencer son école

Monter son entreprise en étant étudiant, une expérience enrichissante

Monter son entreprise en étant étudiant, une expérience enrichissante

Monter son entreprise quand on est étudiant, oui c’est possible. Des milliers se lancent chaque année. Entre les cours et les devoirs, construire son entreprise n’est pas une aventure facile, ils sont pourtant nombreux à avoir réussi ! 


De la tech à l’écoresponsabilité, on rencontre de plus en plus d’étudiants entrepreneurs. Avide de créativité, d’innovation et d’esprit entrepreneurial, la jeune génération fait aussi évoluer le secteur de l’entrepreneuriat. 5 843 étudiants-entrepreneurs ont été recensés pour l’année 2023/2024 au sein du Pôle pépite (Pôles Etudiants pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat), initié par le Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche. 

Face aux enjeux sociaux, économiques et environnementaux d’aujourd’hui, la nouvelle génération voit dans la création d’entreprise une façon de se rendre utile. Leurs envies sont souvent le reflet de tendances sociétales. Plusieurs secteurs connaissent un vif intérêt : la technologie, le développement durable, la santé… Au sein des écoles et des universités, des dispositifs soutiennent les jeunes entrepreneurs : des programmes de mentorat, des espaces de coworking, des formations, des concours, etc. Soutenus, les étudiants qui hésitent sautent plus facilement le pas et possèdent davantage de ressources pour débuter leur projet.

De plus en plus d’initiatives sont tournées en faveur des jeunes et étudiants qui entreprennent. Le plan “L’esprit d’entreprendre”, développé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, organise chaque année le Prix Pépite, en partenariat avec Bpifrance. Ce prix est un dispositif de soutien aux projets de création d’entreprise portés par les étudiants. Aujourd’hui, le pôle Pépite permet d’offrir aux étudiants le Statut National d’Étudiant-Entrepreneur. Il les accompagne dans la création de leur réseau et aménage leur formation pour leur permettre de réussir. Les étudiants ont un temps pour entreprendre et ont accès à des incubateurs, des mentors, des aides financières, etc.

L’aventure entrepreneuriale de Philippine Dolbeau débute à ses 15 ans

Philippine Dolbeau, conférencière, journaliste et animatrice, a développé son entreprise à l’âge de 15 ans seulement. Élue plus jeune entrepreneuse de France, elle est entrée dans ce monde un peu par hasard, lors d’un cours de seconde axé autour de la création d’une entreprise fictive. Philippine fonde alors sa startup NewSchool, une application numérique pour faire l’appel en classe. Un projet fictif qui devient ensuite bien réel. Elle déplore aujourd’hui l’absence de cours de ce genre : « Il n’y a aucun cours de mini-entreprises dispensé à l’école. Sauf si vous êtes dans un établissement scolaire qui a un partenariat avec l’association “Entreprendre pour apprendre” », souligne Philippine Dolbeau.

Une fois l’année fini, elle a souhaité continuer à développer son entreprise. « La première difficulté a été la gestion du temps. » Il faut réussir à jongler entre ses études et la gestion de son entreprise. Concernant l’aspect financier, être jeune est à double tranchant : s’ils peuvent parfois compter sur leurs parents pour subvenir à leurs besoins matériels (logement, repas, etc), ils n’ont que peu d’argent mis de côté. « J’avais entre 500 et 1 000 euros d’économie au départ pour mon projet », confirme Philippine Dolbeau.

Pour réussir dans la création de son entreprise, l’entrepreneure conseille de maîtriser finement et rigoureusement son emploi du temps. « Il faut gérer la vie familiale, la vie scolaire et la vie d’entrepreneur. Les relations avec ses partenaires et ses clients doivent aussi être rigoureuses. Être jeune ne sera pas une excuse, » souligne-t-elle. L’entrepreneuriat a été pour elle une façon de s’orienter : « On touche plein de métiers. J’ai adoré la communication et aujourd’hui je suis journaliste, cela m’a permis de trouver ma voie. » Pour elle, il faut oser. Être étudiant, c’est encore le meilleur moment pour monter son entreprise.

Un étudiant sans moyen de transport : l’histoire de Blablacar

Plusieurs entreprises à succès inspirent par leur histoire. Certains fondateurs étaient étudiants à l’époque de leur création et ont tout de même lancé une démarche entrepreneuriale. La plateforme de covoiturage Blablacar a par exemple été créée en 2003 par Frédéric Mazella, alors qu’il était jeune étudiant. Sa réflexion a débuté alors qu’il devait rejoindre sa famille pour les fêtes et ne disposait d’aucun moyen de transport. C’est de cette problématique qu’a germé l’idée de Blablacar. Frédéric Mazzella, son fondateur, jeune étudiant, souhaite retrouver sa famille pour les fêtes mais ne possède aucun moyen de transport. Cette problématique, que l’on a tous déjà vécu, fait germer une idée en lui. Il crée alors covoiturage.fr en 2006 qui devient plus tard Blablacar. Après avoir réalisé un business plan et après être passé par une période de levée de fonds, il développe sa marque à l’international en 2011. Le site affiche aujourd’hui 87 millions d’utilisateurs dans 22 pays ! 

AirBnB, un événement qui fait basculer la vie de trois jeunes

Du côté américain, Airbnb, la célèbre plateforme de réservation de logement en ligne, a été conçue en 2007 par Brian Chesky, Nathan Blecharczyk et Joe Gebbia. Cette année-là, à l’occasion d’un congrès organisé à San Francisco, tous les hôtels de la ville affichaient complet. Les trois étudiants ont alors eu l’idée d’aménager l’une des chambres de leur appartement pour la louer. Les trois étudiants ont alors l’idée d’aménager l’une des chambres de leur studio pour la louer à deux hôtes, petit déjeuner inclus. Air bed and breakfast était né. Aujourd’hui, la plateforme compte plus de 5 millions d’hôtes.

Ces entreprises sont devenues incontournables dans leur secteur et peuvent vous inciter à sauter le pas !


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Monter son entreprise en étant étudiant, une expérience enrichissante.

Opportunité d’entrepreneuriat : Le marché de l’entrepreneuriat étudiant connaît une forte croissance, avec 5 843 étudiants-entrepreneurs recensés pour l’année 2023/2024 au sein des Pôles Étudiants pour l’Innovation. Ces initiatives répondent aux défis sociétaux et enthousiasment la jeune génération, éveillant des passions et des solutions.

Accessibilité et soutien institutionnel : Les établissements d’enseignement supérieur offrent un large éventail de ressources pour soutenir la nouvelle génération et les jeunes entrepreneurs, incluant des programmes de mentorat, des incubateurs, et des concours pouvant faciliter le démarrage d’une entreprise et intéresser à la culture entrepreneuriale.

Exemples inspirants : Des entreprises à succès comme Blablacar et Airbnb ont été fondées grâce à l’initiative d’étudiants. Ces projets entrepreneuriales soulignent que des idées simples, issues de besoins quotidiens, peuvent se transformer en entreprises florissantes à un niveau international. Elles inspirent l’intérêt de l’entrepreneuriat chez les étudiants et dans leur vie professionnelle.

Enjeux de gestion du temps : Monter une entreprise tout en poursuivant des études exige une excellente gestion du temps et des priorités. Des témoignages, comme celui de Philippine Dolbeau, mettent en avant l’importance d’une organisation dans sa vie professionnelle, et place la culture entrepreneuriale comme un élément important. 

Valorisation des compétences variées : L’entrepreneuriat permet aux étudiants de développer des compétences diversifiées, allant de la gestion à la communication. La mise en place d’opportunité pour les étudiants est établi grâce à la construction d’un réseau professionnel solide et d’une culture entrepreneuriale, pendant leur formation académique. Apprendre à valoriser ces compétences, y compris celles obtenues en dehors du parcours académique, est essentiel pour réussir son projet entrepreneurial et sa vie professionnelle.