Métier : quelles sont les missions d’un ingénieur en aéronautique ?

Au cœur des grandes entreprises aérospatiales, l’ingénieur en aéronautique sculpte l’avenir des voyages aériens et spatiaux. Comme son nom l’indique, il conçoit, fabrique et teste des avions et des hélicoptères, civils ou militaires. Sa mission s’étend également à l’élaboration de missiles, de lanceurs spatiaux et de satellites, intégrant des spécialités variées telles que les télécommunications, l’électronique, l’optique et la mécanique.

Expert en informatique aéronautique, il développe et teste des prototypes, utilisant des logiciels avancés pour des performances toujours plus pointues. En collaboration étroite avec la fonction commerciale, il garantit que chaque appareil de contrôle répond aux normes rigoureuses de sécurité et de performance. Devenir ingénieur en aéronautique, c’est embrasser un univers où la précision et l’innovation façonnent notre avenir dans les cieux et au-delà, propulsant l’industrie vers de nouveaux horizons technologiques et exploratoires.

Quel est le salaire d’un ingénieur en aéronautique ?

Les jeunes ingénieurs aéronautiques, tout juste diplômés des grandes écoles, peuvent envisager un salaire initial attrayant, généralement entre 3 400 euros et 3 800 euros bruts mensuels. Ce chiffre peut rapidement croître avec l’expérience et les spécialisations, atteignant en moyenne 60 000 euros annuels. L’industrie offre également des perspectives intéressantes dans les domaines de l’informatique industrielle et de la R&D, propulsant les ingénieurs vers des opportunités salariales et professionnelles enrichissantes.

Industrie aérospatiale : les compétences d’un ingénieur aéronautique

L’ingénieur en aéronautique doit maîtriser plusieurs compétences clés pour réussir dans son domaine spécialisé. Tout d’abord, il doit avoir un solide esprit de synthèse pour analyser les exigences complexes des cahiers des charges et transformer ces informations en solutions techniquement faisables. La capacité à utiliser efficacement les logiciels de calcul et à intégrer les nouvelles technologies est essentielle pour concevoir et optimiser les cellules d’avion ou les engins militaires tactiques, par exemple.

La pratique de l’anglais est indispensable pour interagir avec des équipes pluridisciplinaires internationales et accéder aux dernières innovations mondiales. De plus, la gestion de projets est cruciale pour planifier, coordonner et suivre les projets de développement, en assurant leur conformité aux normes de sécurité et de performance les plus élevées.

En combinant ces compétences techniques, linguistiques et managériales, ce métier diversifié est prêt à relever les défis complexes de l’industrie aérospatiale moderne.

Formation : quelles études et quelles écoles pour devenir ingénieur aéronautique ?

Pour devenir ingénieur en aéronautique, plusieurs parcours académiques sont envisageables. Tout d’abord, il est recommandé d’obtenir un bac scientifique, notamment avec des spécialités en mathématiques, physique ou sciences de l’ingénieur, pour accéder aux formations appropriées.

Ensuite, il existe plusieurs voies pour atteindre cet objectif ambitieux :

1. Écoles d’ingénieurs spécialisées : De nombreuses écoles d’ingénieurs proposent des formations spécialisées en aéronautique. Ces établissements offrent un cursus complet de cycle ingénieur avec une formation approfondie en mécanique, électronique, aéronautique, ainsi qu’en maintenance aéronautique et systèmes embarqués. Quelques exemples d’écoles reconnues dans ce domaine sont l’ISAE-Supaéro, l’ENAC (École Nationale de l’Aviation Civile) et l’École Polytechnique.
2. Voie universitaire : Les étudiants peuvent également choisir de suivre un parcours universitaire en obtenant un Master dans des disciplines pertinentes telles que l’aéronautique, l’énergétique, la mécanique des fluides ou les systèmes dynamiques. Les universités comme l’Université de Toulouse, l’Université de Supélec (maintenant intégrée à CentraleSupélec) ou l’Université de Bordeaux proposent des programmes spécialisés en ingénierie aéronautique.
3. Formation complémentaire : En plus des diplômes de base, il peut être avantageux de compléter la formation par des stages pratiques, des projets de recherche ou des formations complémentaires dans des domaines tels que la propulsion, l’aérodynamique, et les systèmes embarqués pour acquérir une expérience concrète et renforcer les compétences techniques.

Chaque voie offre des opportunités distinctes et peut être adaptée en fonction des intérêts spécifiques et des objectifs professionnels des futurs ingénieurs en aéronautique.

Filière aéronautique : les tendances concernant cette spécialité

L’industrie aéronautique traverse une phase de transformation sans précédent, guidée par l’impératif de réduire son impact environnemental et d’adopter les dernières avancées technologiques. Au cœur de ces évolutions, la course aux avions plus éco-efficients est engagée : moteurs optimisés, matériaux novateurs et designs aérodynamiques redéfinissent les standards de l’aviation moderne. Parallèlement, la numérisation révolutionne chaque aspect de l’industrie, de la conception à la maintenance, grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle, de l’analyse de données et de l’Internet des objets. Ces avancées promettent non seulement d’améliorer l’efficacité opérationnelle et la sécurité, mais aussi de répondre aux défis environnementaux cruciaux. L’avenir de l’aviation se dessine ainsi sous le signe de la durabilité et de la connectivité intégrale.

Secteur aéronautique et spatial, concentration régionale des emplois

La filière aéronautique et spatiale en France emploie environ 202 000 personnes, dont 18 000 dans le secteur spatial. Deux tiers des effectifs se trouvent en Île-de-France, Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Ces régions concentrent l’essentiel de l’emploi, reflétant l’importance stratégique de cette industrie pour l’économie française.

Ingénierie aéronautique : les évolutions de carrières

Un ingénieur aéronautique peut progresser en se spécialisant dans des technologies émergentes. Il peut aussi s’orienter vers des rôles commerciaux dans le secteur de l’aviation, en développant une double compétence. Ces évolutions offrent des perspectives variées, allant de la recherche et le développement à la gestion de projets complexes.

À ne pas confondre avec : 

Il ne faut pas confondre l’ingénieur en aéronautique avec l’ingénieur aérospatial, le technicien en aéronautique, le pilote de ligne, le contrôleur aérien, l’ingénieur mécanique et l’ingénieur en avionique. Chacun de ces métiers a des rôles et des compétences spécifiques distincts liés à l’aviation et à l’aéronautique.