Prenant la suite d’Anne Genetet, Elisabeth Borne revient au sein du gouvernement avec une nouvelle casquette. L’ancienne Première ministre se prépare à travailler sur les projets de ses prédécesseurs au sein du ministère de l’Éducation.
Brevet obligatoire, groupes de niveaux… La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a présenté ses priorités et les moyens alloués.
La formation des enseignants
Lors de sa prise de fonction, Elisabeth Borne a dévoilé plusieurs sujets phares en matière de politique éducative. Elle a annulé la suppression des 4 000 postes d’enseignants, initialement menacés. La création de 2 000 postes d’accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) doit aussi voir le jour. La nouvelle ministre souhaite s’atteler à la formation des enseignants, avec la mise en place d’un projet pour la rentrée 2026.
La ministre a confirmé la mise en place d’un plan nommé « Pour la tranquillité scolaire », hérité de sa prédécesseure, qui consiste en la création de 170 postes de conseillers principaux d’éducation et de 600 postes d’assistants d’éducation dans les collèges et les lycées.
Brevet et maintien des groupes de besoin
Parmi les autres annonces, le gouvernement renonce à rendre le brevet obligatoire pour l’entrée des jeunes en seconde, comme le souhaitait l’ex-Ministre Anne Genetet. L’examen reste un passage obligé. En parallèle, la ministre de l’Education nationale ne modifie pas les classes de « prépa-seconde », organisées pour les élèves en plus grande difficulté, laissant une marge de manœuvre, le temps d’évaluer les effets du dispositif. Les épreuves finales du brevet compteront pour 60 % de la note et le contrôle continu en 3e comptera pour 40 %.
Elisabeth Borne maintient les groupes de besoin en français et en mathématiques. Une mesure lancée cette année pour les élèves de 6e et de 5e. Elle souhaite cependant arrêter le déploiement des groupes de niveaux en quatrième et en troisième.