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Carrière internationale : quelle formation Executive choisir ?

Carrière internationale : quelle formation Executive choisir ?

Une formation Executive peut permettre aux professionnels en activité de faire carrière à l’étranger. Une préparation à ne pas négliger afin de mettre toutes les chances de son côté.


Professionnel en activité, vous souhaitez vous orienter vers l’international : la formation Executive, programme de formation continue, est une bonne option pour se lancer. Elle s’adresse à ceux qui souhaitent, notamment, acquérir de nouvelles compétences et booster leur carrière. Reste à savoir laquelle choisir.

Pour préparer son projet de développement international, l’IAE Paris Sorbonne Business School propose notamment l’International MBA. « Les personnes qui se tournent vers une formation Executive souhaitent, en général, élargir leurs horizons. Cela peut être pour différentes raisons », explique Pierre-Yves Lagroue, directeur de l’International MBA de l’IAE Paris-Sorbonne, évoquant « deux types de profil ».

« Il y a ceux qui sont dans une trajectoire définie par leur formation initiale, leur expertise et leur expérience, et qui souhaitent, dans cette trajectoire, ajouter des connaissances, acquérir une deuxième compétence. Puis il y a ceux qui ont une trajectoire donnée, et qui, à un moment, souhaitent bifurquer. Cela peut être une prise de responsabilités, ils vont se tourner vers davantage d’encadrement. Ou bien, quelque chose de complètement différent, des fonctions plus financières ou plus stratégiques, par exemple. Il y a différents programmes pour répondre aux besoins de ces deux publics ».

Le souhait de s’étendre à l’international, lui, peut être motivé par plusieurs raisons. « Certaines personnes s’y intéressent parce qu’elles travaillent dans une entreprise étrangère, ou parce qu’elles s’adressent à des clients internationaux », ajoute Pierre-Yves Lagroue.

Ingénieurs, juristes, médecins, historiens… Les candidats à l’International MBA sont issus de tous les secteurs. Même constat pour l’International MBA de l’emlyon business school. « Nous avons beaucoup de jeunes de 30, 35 ans qui ont une première expérience professionnelle et qui viennent chercher une légitimité internationale sur des postes à responsabilité. Ils peuvent aussi chercher à intégrer un nouveau secteur d’activité », indique Marjorie Diebolt, Directrice du recrutement et des admissions en Executive Education à l’emlyon.

Pour accélérer sa carrière à l’international, l’école propose également l’Executive MBA, « qui concerne des gens avec plus d’expérience professionnelle, âgés de 45 ans en moyenne. Il peut s’agir, par exemple, d’une personne avec une formation d’ingénieur qui a évolué dans une société, qui est devenue responsable d’un service, et qui souhaite, pour sa deuxième partie de carrière, obtenir des compétences en business, davantage portées sur la stratégie d’entreprise », détaille Marjorie Diebolt.

« Ce qui est intéressant pour l’international, c’est que l’Executive MBA est reconnu dans le monde entier. Quelqu’un qui a suivi cette formation arrive sur le marché avec une compétence clé. C’est un dirigeant qui sait faire de la stratégie, de la finance, du management. Ce qui peut aussi aider lorsqu’on a sa propre structure, que l’on veut étendre à l’international ».

L’International MBA de l’IAE Paris Sorbonne, lui, regroupe en général des trentenaires avec « dix ans d’expérience en moyenne ». « Mais ça peut aller de 28 à 50 ans », précise Pierre-Yves Lagroue. « Nous avons beaucoup de candidats qui viennent avec une nouvelle envie, une aspiration. Cela peut être également l’occasion pour eux de changer d’air, de rencontrer des personnes différentes ».

Du côté de l’IÉSEG School of Management, la formation Executive la plus adaptée pour une carrière à l’étranger est le Global MBA, assure Antoine Decouvelaere, Directeur Exécutif de l’Executive Development & Innovation de l’école. « C’est un programme qui s’adresse à des professionnels, des cadres qui souhaitent accélérer leur carrière et accéder à des postes de direction. On peut avoir des ingénieurs avec une formation technique, qui veulent développer la partie managériale. Des biologistes, médecins, ou encore des profils issus d’écoles de commerce, par exemple ». Les candidats doivent avoir au minimum trois ans d’expérience professionnelle, « mais ils en ont sept en moyenne », ajoute Antoine Decouvelaere. « Nous développons leurs compétences en stratégie, innovation, organisation, durabilité, leadership… On prépare nos apprenants à avoir une posture de dirigeant dans un contexte interculturel et international ».

Les participants à ces formations viennent d’un peu partout dans le monde. « Ce qui fait aussi la force de ce programme, c’est que nous avons en moyenne une dizaine de nationalités réunies, ajoute Antoine Decouvelaere. Ce sont des profils précieux en entreprise, car ils seront amenés à travailler avec d’autres cultures, d’autres manières de penser et d’agir ».

L’International MBA d’emlyon compte quant à lui « 35 nationalités différentes » pour une promotion « d’une quarantaine de personnes ». Celui de l’IAE Paris-Sorbonne rassemble « en général entre 20 et 25 nationalités pour des groupes qui font entre 25 et 30 personnes ». « C’est toujours assez équilibré », assure Pierre-Yves Lagroue. Ces trois MBA sont d’ailleurs dispensés intégralement en anglais.

« Ce qui est très international dans cette formation-là, c’est justement cette diversité. Il y a des gens de tous les continents, c’est ça la richesse de ce programme », s’enthousiasme Marjorie Diebolt. « Chacun, avec sa singularité, apporte sa pierre à l’édifice. C’est une mayonnaise qui prend bien, ajoute Pierre-Yves Lagroue. Le premier réseau qu’ils développent, c’est vraiment celui à l’intérieur de leur groupe. Il y a des liens qui se créent et qui contribuent aussi aux opportunités, à l’internationalisation. Cela va même au-delà du groupe. Je mets en contact des gens de différentes promotions ».

Sans oublier « des associations d’anciens élèves », qui, là encore, « donnent la possibilité de rencontrer des gens issus de programmes différents ». De même à l’emlyon, qui possède une multitude de clubs. « C’est une vraie force de savoir utiliser le réseau dans le contexte international. La moitié de nos diplômés sont basés en France, l’autre moitié à l’étranger. Une forte communauté d’alumni, c’est très important pour le réseau international », estime Marjorie Diebot. « À l’IÉSEG, nous avons aujourd’hui un réseau de 17 000 alumni, issus du monde entier. Faire un MBA ouvre à ce réseau-là, indique Antoine Decouvelaere. Les apprenants, lorsqu’ils font ce programme, ont déjà une certaine maturité professionnelle, et savent utiliser le réseau à bon escient ».

Ces formations permettent aussi à des apprenants non européens de s’exporter sur le continent. « Cela fonctionne dans les deux sens, explique Majorie Diebolt. Par exemple, quelqu’un basé en Inde peut venir faire un International MBA chez nous, et s’en servir pour trouver un emploi en Europe ».

« Selon nos statistiques, 90 % des participants ne sont pas issus de France, voir même d’Europe. Pour autant, 90 % d’entre eux, après leur formation, travaillent en Europe. Le MBA est un très bon moyen pour des internationaux d’intégrer le continent européen et des grandes entreprises européennes », assure Antoine Decouvelaere.

« Nous avons des gens initialement basés en France qui quittent l’Europe. Et, à l’inverse, d’autres qui viennent en Europe avec la formation, et y restent. Il y a vraiment une grande diversité de parcours et d’intentions », confirme de son côté Pierre-Yves Lagroue. Le directeur de l’International MBA de l’IAE Paris-Sorbonne évoque également d’autres programmes portés vers l’international, en particulier le MAE, le Master Management et administration des entreprises, « l’équivalent du MBA en français ».

« Nous apportons des clés à des gens qui veulent s’ouvrir à l’international, résume Pierre-Yves Lagroue. Cela nécessite des connaissances, mais aussi une expérience. L’expérience se fait à l’étranger, par le biais de séminaires, et au sein-même de la classe. Une formation internationale prépare les individus à travailler avec des gens différents. Sans préparation, une expatriation peut se révéler particulièrement violente pour vous ou votre entourage. Une formation, c’est une façon de se tester. Tout est possible, mais il faut se préparer ».


(vérifié par notre rédaction)

Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : Carrière internationale, quelle formation Executive choisir ?

Formation Executive pour l’international : La formation Executive, comme l’International MBA, est conçue pour aider les professionnels à acquérir les compétences nécessaires pour avancer dans leur carrière à l’étranger. Elle s’adresse à ceux qui souhaitent élargir leurs horizons ou changer de trajectoire professionnelle.

Profils diversifiés des apprenants : Les participants viennent de divers secteurs (ingénierie, juridique, santé, etc.) avec une moyenne de 10 ans d’expérience. Les programmes sont adaptés aux jeunes diplômés cherchant à acquérir une légitimité internationale ou à des professionnels plus expérimentés cherchant à élargir leurs compétences.

Avantages de la diversité culturelle : L’internationalisation des programmes favorise un environnement enrichissant avec des recrues provenant de plusieurs nationalités, facilitant ainsi l’apprentissage interculturel et les opportunités professionnelles à l’échelle mondiale.

Réseautage enrichissant : Les écoles offrent de solides réseaux d’alumni, renforçant les liens professionnels et permettant aux diplômés d’accéder à d’importantes opportunités tant en France qu’à l’étranger.

Préparation à l’expatriation : Les formations préparent les apprenants à l’expérience internationale, en mettant l’accent sur la connaissance et les compétences interculturelles nécessaires pour réussir dans un environnement de travail globalisé. Une préparation adéquate est essentielle pour réussir une carrière à l’étranger.