Les métiers de l’équitation ont le vent en poupe et s’inscrivent désormais dans divers cursus de formation et de reconversion professionnelle.
En phase avec les mutations du monde du travail et les nouvelles aspirations des professionnels, la Fédération Française d’Équitation (FFE) s’implique activement pour faire des parcours de formation de véritables tremplins vers l’avenir. Voici 4 bonnes raisons de choisir de s’orienter dans cette filière.
1/ Des perspectives variées et porteuses de sens
Les métiers de l’équitation ouvrent des perspectives variées, permettant à chacun de dessiner sa trajectoire selon ses envies et ses aspirations. Leur atout ? La grande diversité de spécialisations que peuvent acquérir les enseignants d’équitation au cours de leur vie professionnelle telles qu’enseigner aux plus jeunes, faire découvrir le cheval aux adultes pour les reconnecter à la nature, développer ses compétences en matière d’entraînement orienté compétition dans de multiples disciplines, se former à la médiation avec le cheval pour accompagner les personnes fragiles ou des managers en entreprises avec l’équicoaching…
Ces métiers peuvent aussi séduire ceux qui souhaitent se réorienter après une première carrière tournée vers l’humain, comme d’anciens managers ou directeurs en quête d’un contact plus concret avec le terrain, des professionnels du soin ou de l’éducation désireux d’accompagner autrement ou de cadres épuisés par des environnements très stressants aspirants à un nouveau souffle professionnel plus calme et apaisé. Tous y retrouvent des valeurs fortes : transmettre, écouter, guider, fédérer, tout en renouant avec la nature et le vivant.
Ainsi, plus qu’un emploi, les métiers de l’équitation offrent un véritable projet de vie mêlant sens, passion, engagement, épanouissement et évolution.
2/ Des formations professionnalisantes aux débouchés multiples
Les métiers de l’équitation s’appuient sur un véritable parcours de formation diplômant et reconnu par l’État. Enregistrés au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP), les diplômes du secteur — Animateur d’équitation – AE, Accompagnateur de tourisme équestre – ATE, BPJEPS, DEJEPS et DESJEPS — offrent des niveaux de qualification allant du CAP – BEP (AE), baccalauréat (BPJEPS, ATE) à bac +2 (DEJEPS) et bac +3 (DESJEPS). Ces diplômes permettent à chacun de trouver une voie adaptée à son profil, à ses ambitions et à son rythme d’apprentissage mais aussi aux publics moins à leur aise dans un cursus scolaire standard (lycée – études supérieures) de pouvoir tout de même envisager une poursuite d’études universitaires.
Ces formations professionnalisantes représentent ainsi une alternative concrète à l’enseignement académique classique, où la théorie prend souvent le pas sur la mise en pratique. Les jeunes diplômés de la filière équestre s’appuient sur une solide expérience, des compétences humaines affirmées — relationnelles, pédagogiques, de communication ou de management — et une réelle employabilité : près de 80 % d’entre eux intègrent la vie active dès la fin de leur formation, dans ou hors du secteur équestre (source : Observatoire de l’Emploi et des Métiers Équestres – données consolidées avant 2023).
En France en 2024, près de 20 000 enseignants d’équitation sont en poste dans toute la France, avec une répartition homogène sur le territoire, ouvrant des opportunités aussi bien dans les grands bassins urbains que dans des zones rurales.
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3/ Des carrières flexibles et évolutives
Si les métiers de l’équitation peuvent servir de tremplin vers des parcours de formations et des trajectoires professionnelles multiples, ils offrent également un champ d’action suffisamment vaste pour diversifier sa carrière au fil des années.
L’aspiration des moniteurs d’équitation ayant toujours été de créer in fine leur entreprise, une grande place est donnée à la mobilité, à la diversification et à la création de projets. Après quelques années, les enseignants évoluent naturellement vers l’entrepreneuriat, en fondant leur propre écurie, en développant des activités de médiation, d’équicoaching ou de tourisme équestre. Ces reconversions internes à la filière témoignent d’un secteur vivant et ouvert, où chacun peut modeler sa carrière selon ses aspirations, en alliant passion, autonomie et engagement.
4/ La Fédération Française d’Equitation engagée aux côtés des professionnels
L’offre de formation continue développée par la Fédération Française d’Equitation dynamise le secteur et accompagne les professionnels tout au long de leur carrière en structurant la formation avec notamment la refonte du programme du BPJEPS et de l’ATE en 2025, une offre de formations en e-learning sur campus.ffe.com, des congrès interprofessionnels organisés par la FFE, sur le thème de l’équitation pour les adultes les 27 et 28 novembre au Parc équestre fédéral à Lamotte-Beuvron ou sur le thème du spectacle équestre et de l’équitation à poney début 2026 dans la cadre du Salon Cheval Passion d’Avignon. La FFE est aussi précurseur dans la formation de médiateurs équins. Elle propose un parcours de formation destiné aux soignants et aux professionnels de l’équitation, et est directement impliquée aux côtés des politiques en faveur d’une reconnaissance et de l’encadrement des métiers de médiation avec les animaux.
NOTRE RÉSUMÉ EN
5 points clés
PAR L'EXPRESS CONNECT IA
(VÉRIFIÉ PAR NOTRE RÉDACTION)
Voici un résumé en cinq points clés de l’article sur le sujet : 4 bonnes raisons de s’orienter vers les métiers de l’équitation
Des métiers porteurs de sens
La filière équestre offre des carrières variées, tournées vers la transmission, l’accompagnement et le lien avec la nature. Elle séduit autant les jeunes que les adultes en reconversion cherchant un métier humain, concret et aligné avec leurs valeurs.
Des formations diplômantes et reconnues
Les diplômes inscrits au RNCP — de l’AE au DESJEPS — permettent à chacun de choisir un parcours adapté à son niveau et à ses ambitions. Très professionnalisantes, ces formations garantissent une forte employabilité : près de 80 % des diplômés entrent dans la vie active dès la fin de leur cursus.
Des débouchés nombreux partout en France
Avec près de 20 000 enseignants en poste en 2024, le secteur recrute sur tout le territoire, dans les grandes villes comme en zones rurales. Les compétences acquises ouvrent également des portes au-delà du monde équestre.
Des carrières flexibles et évolutives
La filière encourage l’autonomie et l’initiative. Beaucoup de professionnels créent leur entreprise après quelques années : écuries, médiation équine, équicoaching, tourisme équestre… Un secteur vivant, où chacun peut faire évoluer son projet de vie.
Une fédération engagée pour structurer les parcours
La FFE investit dans la formation continue, modernise les programmes (BPJEPS, ATE), développe des modules en e-learning et organise des événements nationaux. Elle joue aussi un rôle pionnier dans la médiation équine, contribuant à la reconnaissance de ces nouveaux métiers.












